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BIOGRAPHIES

 Mémoires des passés coloniaux  | 6–8.12.2022 

Mémoires des passés coloniaux : perspectives sur un phénomène global du temps présent

06 déc., 09:00 UTC+1 – 08 déc., 17:00 UTC+1

La contemporaine, 200 Av. de la République, 92000 Nanterre, France

Organisation : Andrea Brazzoduro, Miriam Hernández Reyna,

Sébastien Ledoux, Thaís Tanure, Sylvie Thénault  

Jessica Berklee Marion
FRN RAPH ANDREA
Audrey Myriam Maud
Yves Marie Giulia
Beatrice Pascale Maria
Sandra Louise Miriam
Bhawna Yukiko Anne
Jessica Balguy,
EHESS/CIRESC
jessicabalguy@yahoo.com

​Doctorante à l’EHESS et au Centre International de Recherches sur les Esclavages et post-esclavages (CIRESC) sous la direction de Myriam Cottias, j’achève actuellement ma thèse sur l’indemnisation des propriétaires d’esclaves de couleur de la Martinique. Membre du projet ANR REPAIRS, j’ai participé à la création de la base de données des indemnités [https://esclavage-indemnites.fr/public/], publié un ouvrage sur les débats de l’indemnisation (Indemniser l’esclavage en 1848 ?) en 2020, et participé à l’ouvrage collectif « Le lexique des réparations » coordonné par Magali Bessone et Myriam Cottias en 2021.

Françoise Blum,
CNRS/CHS
Francoise.Blum@univ-paris1.fr

Françoise Blum est ingénieure de recherche HDR au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains. Elle a travaillé et travaille sur les mouvements sociaux en Afrique subsaharienne, sur les étudiants africains et sur les socialismes en Afrique. Elle a co-dirigé récemment plusieurs ouvrages dont : Socialismes en Afrique/Socialisms in Africa (Ed. de la MSH, 2021) et Les partis communistes occidentaux et l’Afrique (Hémisphères, 2022).

Audrey Célestine,
Université de Lille/CERAPS
audrey.celestine@univ-lille3.fr

Docteure en science politique de l’IEP de Paris et maîtresse de conférence à l'université de Lille, ses travaux portent d'abord sur les liens entre processus de mobilisation et constructions identitaires chez les Antillais en France et les Portoricains aux Etats-Unis et ont été publié sous le titre La fabrique des identités. L'encadrement politiques des minorités caribéennes en France et aux Etats-Unis 2018 chez Karthala. Ses recherches actuelles comportent deux axes principaux. Il s’agit d’une part d’une sociologie historique de l’Etat et du rapport à l'Etat en France et aux Etats-Unis à partir de leurs territoires caribéens (Antilles françaises et Puerto Rico) et d’autre part d’une analyse des divers enjeux soulevés par le mouvement Black Lives Matter aux Etats-Unis (avec mon collègue Nicolas Martin-Breteau). Elle dirige l'ANR MIGRINDOM sur les circulations entre les territoires dits d'outre-mer et la France hexagonale.

Yves Denéchère,
Université d’Angers/TEMOS
yves.denechere@univ-angers.fr

Professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers et directeur de l’UMR TEMOS, mes recherches portent sur l’histoire de l’adoption internationale et les migrations transnationales d’enfants, notamment en période de décolonisation. Je coordonne le programme ANR EN-MIG ‘Enfants en décolonisation : migrations contraintes et constructions individuelles (France – 1945- 1980)’ et le Pôle universitaire ligérien d’études sur l’enfance/jeunesse EnJeu[x]. Dans ce cadre, je suis titulaire de la chaire EnJeu[x] ‘Parole et pouvoir d’agir des enfants et des jeunes‘.

Beatrice Falcucci,
Università dell’Aquila
beatrice.falcucci@univaq.it

Beatrice Falcucci a obtenu son doctorat à l’Université de Florence, entreprenant des recherches sur les collections coloniales dans les musées italiens. Après une bourse à l’American Academy de Rome, elle est maintenant chercheuse post-doctorale à l’Université d’Aquila. Elle a notamment publié : « Il Museo Coloniale di Roma tra propaganda imperiale, oblio e riallestimento », Passato e Presente, 2021 ; « Bringing the Empire to the provinces : colonial museums and colonial knowledge in Fascist Italy », Cahiers François Viète, 2021 ; et elle a co-dirigé Affrica all’acqua di rose. I diari delle missioni in cirenaica del 1928-1929 de Nello Puccioni (Polistampa, 2019).

Sandra Guinand,
Université Paris 1
sandra.guinand@oeaw.ac.at

Sandra Guinand, urbaniste et spécialiste en études urbaines, est chercheure associée à l’Eirest Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheure à l'Institut de géographie et d’études régionales de l’Académie autrichienne des sciences (ÖAW). Elle enseigne au département de géographie et d’études régionales de l’Université de Vienne. Ses recherches portent sur la transformation socio-économiques des paysages urbains avec un intérêt particulier pour les projets de régénération, le partenariat public privé, la qualité urbaine, les processus de patrimonialisation et les mobilités touristiques. Parmi ses travaux : Post-régénération urbaine. Postérités et discontinuités des festivals market places, Infolio (2022); Tourism Dynamics in Everyday Places: Before and After Tourism, Routledge, (2021); Lieux ordinaires, avant et après le tourisme, PUCA (2018); Tourism and Gentrification in Contemporary Metropolises. International Perspectives, Routledge (2017); Régénérer la ville. Patrimoine et politiques d’image à Porto et Marseille, Rennes : Presses universitaires de Rennes (2015); Qualité urbaine, justice spatiale et projet, PPUR (2014).

Bhawna Khattar, Ambedkar
University New Delhi
bkhattar.21@stu.aud.ac.in

Bhawna Khattar is currently pursuing her Master’s Degree in History at Ambedkar University, New Delhi. She has a Bachelor’s Degree in Media Studies from Symbiosis University, Pune. She has worked in the social development sector for over six years on issues related to human rights. With her on-ground practical experience and academic bent of mind, she aims to contribute toward bringing forth complex realities and identities through her writing. Her research interests are at the intersection of history and psychology and deal with issues of Nationalism, Migration, Identity, and so on. 
Her research interests and work developed as a result of her curiosity about her own family history and identity. Both her paternal and maternal families crossed the border in 1947. She grew up in a time when the communal narrative in the country was at its peak (as it is today) even dividing languages on the grounds of religion. Her grandfather, who was a ‘Hindu’ born in Pakistan, wrote in the Perso-Arabic script. Though not unusual, the dominant popular narrative at the time did not support this. Such questions, one after the other, about an individual’s identity and its relation to the socio-political conditions at a given point in history have intrigued her interest in such issues.

Sébastien Ledoux,
Université Paris 1/CHS
Sebastien.Ledoux@univ-paris1.fr

Chercheur en histoire contemporaine rattaché au CHS, Sébastien Ledoux enseigne depuis 2019 comme chargé de cours à Paris 1 en L1 (histoire contemporaine) et L2 (historiographie). Il a organisé une journée d’étude au sein du CHS en 2017 sur le récit national et a participé au documentaire sur le récit national réalisé par Jeanne Menjoulet et produit par le CHS en 2022. Ses travaux portent sur les enjeux mémoriels contemporains à l’échelle nationale et internationale, en particulier sur les politiques mémorielles, les mobilisations mémorielles (acteurs) et les vecteurs culturels (médias numériques, audiovisuel, presse, langage). Dans ce cadre, il a notamment consacré ses recherches aux mémoires des passés coloniaux (guerre d’Algérie, traite atlantique, esclavage colonial et abolitions). Parmi ses publications : « Quelle(s) mémoire(s) pour la guerre d’indépendance algérienne soixante ans après ? » (dossier dirigé avec Catherine Brun et Philippe Mesnard), Mémoires en jeu, n°15-16, hiver-printemps 2022 ; « Mémoires et histoire de la Guerre d’Algérie » et « Acteurs et mémoires de la Guerre d’Algérie », Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe, février 2022 » ; « Entre choix du passé et poids du présent : les acteurs invisibles dans l’enseignement de l’esclavage en France » dans Marie-Albane de Suremain et Éric Mesnard (dir.), Enseigner, les traites, les esclavages, les abolitions et leurs héritages, Paris, Karthala, 2021, p. 275-288 ; « “Devoir de mémoire” : The Post-colonial Path of a Post-national Memory in France », National Identities, volume 15, n°3, septembre 2013, p. 239-256.

Yue Lu,
Université Paris 1
luyue_2009@hotmail.com

Yue Lu, architecte et urbaniste, est chercheure assistante au International Research Center for Architectural Heritage Conservation, Shanghai Jiao Tong University, et chercheure associée à l’EIREST, Paris 1 Panthéon-Sorbonne University. Ses recherches portent sur la patrimonialisation, la tourismification et la transformation physique-sociale des quartiers historiques, avec un intérêt particulier pour les villes historiques et l'espace à thème occidental dans les anciennes concessions en Chine.

Sarah Moretti,
École normale supérieure Lyon/Triangle
sarah.moretti@ens-lyon.fr

Sarah Moretti, diplômée de l’IEP de Lyon en Affaires publiques et de l’ENS de Lyon en Histoire de la pensée politique. Après avoir travaillé plusieurs mois en tant qu’assistante de recherche auprès de la Chaire Outre-mer de Sciences Po, j’ai rédigé un projet de thèse autour de la déclinaison des politiques éducatives en Guyane et en Martinique. J’ai réalisé ce travail sous la direction d’Hélène Buisson-Fenet du laboratoire Triangle de l’ENS de Lyon. La communication qui vous est proposée discute l’un des aspects de ces recherches préliminaires en se centrant sur l’adaptation des programmes d’histoire dans les lycées de Guyane et de Martinique.

Sahra Rausch,
Justus Liebig Universität Gießen
Sahra.Rausch@gcsc.uni-giessen.de

En juin 2022, Sahra Rausch a soutenu avec succès sa thèse « Entangled Emotions : Transnational Perspectives on Postcolonial Memory Politics in Germany and France since the 1990s » au sein de l’International Graduate Centre for the Study of Culture (GCSC), Justus-Liebig-University in Giessen et à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (dirigée par Prof. Dr. Andreas Langenohl et Prof. Dr. Corine Defrance). Sahra est diplômée en sciences politiques de l’Otto-Suhr-Institute, Freie Universitaat Berlin. Avant cela, elle a étudié les sciences sociales et l’histoire à Erfurt, Berlin, Lyon et Ankara. Ses principaux intérêts académiques sont les domaines de la théorie postcoloniale, la recherche émotionnelle, les études de genre et l’analyse du discours.

Sylvie Thénault, CNRS/CHS
Sylvie.Thenault@univ-paris1.fr

Sylvie Thénault, historienne, directrice de recherche au CNRS, est membre du Centre d’histoire sociale des mondes contemporains. Le droit, la justice et les violences sont au cœur de ses travaux sur la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne. Son dernier ouvrage : Les ratonnades d’Alger, 1956. Une histoire de racisme colonial (Seuil, 2022). Investie dans la diffusion de la recherche, elle a notamment publié à ce titre : Histoire de la guerre d'indépendance algérienne (paru chez Flammarion en 2005, réédité en poche en 2012 ; réédité en Algérie par Maarifa en 2010 et traduit en arabe par Dhalab). Elle a également co-dirigé, avec Abderrahmane Bouchene, Jean-Pierre Peyroulou et Ouanassa Siari-Tengour : Histoire de l'Algérie à la période coloniale (1830-1962), publié simultanément à Paris et Alger, aux éditions La Découverte et Barzakh en 2012 (réédité en poche).

Sarah J. Zimmerman, Western Washington University
sarah.zimmerman@wwu.edu 

Sarah J. Zimmerman est maîtresse de conférence en Histoire à la Western Washington University et présidente de la French Colonial Historical Society. Ses recherches portent sur les femmes et le genre en Afrique de l’Ouest, dans l’Empire français et dans le monde atlantique. Sa première monographie, Militarizing Marriage : West African Soldiers' Conjugal Traditions in Modern French Empire (Ohio UP, 2020), historise la militarisation, le mariage et le colonialisme en se concentrant sur les foyers des tirailleurs sénégalais en Afrique de l’Ouest et dans tout l’Empire français. Ses recherches actuelles portent sur la production genrée de l’histoire et de la mémoire sur l’île de Gorée, un site du patrimoine mondial de l’UNESCO au Sénégal. Elle a publié des articles dans l’International Journal of African Historical Studies and Les Temps Modernes.

Berklee Baum,
University of Oxford
berklee.baum@worc.ox.ac.uk

Berklee Baum est une historienne de la mémoire, actuellement en troisième année de doctorat à l’Université d’Oxford. Après une Maitrise en histoire de l’Europe contemporaine, consacrée à l’influence de la guerre froide sur la mémorialisation de l’Holocauste, Berklee travail maintenant sur les cadres internationaux de mémorialisation du génocide colonial. En dehors de ses recherches, Berklee a fait du bénévolat et travaillé pour plusieurs organisations engagées dans l’étude de la mémoire des espaces physiques contestés, tant au Royaume-Uni qu’à l’étranger. Parmi lesquels, Contested Histories, Uncomfortable Oxford et le Mémorial de Bergen Belsen. Une partie de son travail sur la mémoire a été peer-reviewed et publiée par Contested Histories. Elle a aussi présenté des communications à des nombreuses conférences internationales. Plus récemment, Berklee a fait une présentation online sur la mémorialisation du génocide contre les nations autochtones aux États-Unis lors de la conférence Ask Historians 2021, qui a eu1.500 visualisations.

Raphaëlle Branche, Université Paris Nanterre/ISP

rbranche@parisnanterre.fr

Raphaëlle Branche enseigne l’histoire à l’Université de Paris Nanterre. Ses travaux de recherche sont consacrés essentiellement aux violences en situation coloniale et à la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962). Son dernier ouvrage « Papa, qu’as-tu fait en Algérie ? ». Enquête sur un silence familial (La Découverte, 2020). Elle a co-écrit la série documentaire En guerres(s) pour l'Algérie (ARTE, 2022).

Myriam Cottias,
CNRS-EHESS/CIRESC
myriam.cottias@ehess.fr

Myriam Cottias, historienne du fait colonial, spécialiste de l’esclavage dans l’espace caribéen, est directrice de recherche au CNRS (LC2S, Université des Antilles). Elle est directrice du Centre International de Recherche sur les Esclavage (CIRESC, USR CNRS) (www.esclavages-cnrs.fr). Elle est actuellement Présidente du Comité scientifique international du projet « La route des personnes mises en esclavage » de l’UNESCO. Elle dirige la collection « Esclavages » chez Karthala et est co-rédactrice en chef de la revue en ligne Esclavages & post~esclavages – Slaveries & Post~slaveries.  A publié entre autres :  - La question noire. Histoire d’une construction coloniale, Paris : Bayard, 2007; Relire Mayotte Capécia : une femme des Antilles dans l’espace colonial Français, Paris : Armand Colin, 2012; Esclavage et subjectivités (Open Edition, 2016) ;  Lexique sur les réparations de l’esclavage avec Magali Bessone (Karthala/CIRESC, 2021).

Marie-Albane de Suremain, Université Paris Est Créteil/CESSMA
marie-albane.desuremain@u-pec.fr

Marie-Albane de Suremain est maîtresse de conférences en Histoire à l’Université Paris Est Créteil. Après une thèse de doctorat d’histoire de l’Université Paris 7, « L’Afrique en revues, des « sciences coloniales » aux sciences sociales (anthropologie, ethnologie, géographie humaine, sociologie, 1919-1964) », soutenue en 2001, elle a publié des articles d’historiographie et approfondi la question de la construction des territoires en Afrique de l’Ouest en situation coloniale, dans le cadre de Géo&Co (ANR jeunes chercheurs). Au sein des programmes européen Eurescl (7e PCRD) et Afrodesc (ANR Suds), avec une perspective internationale, elle a développé une recherche sur l’enseignement des traites et des esclavages comme question sensible. Marie-Albane travaille actuellement, dans le cadre de l’axe « Construction et usages des savoirs » du Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), sur les processus d’appropriation-réappropriation, production de savoirs à l’université d’Abidjan (années 1960-1980). Parmi ses dernières publications : avec Chosson, Marie, Viguier, Anne (dir.), (Ré)appropriations de savoirs. Acteurs, territoires, enjeux, processus (Inalco, 2021) ; avec Mesnard, Eric (dir.), Enseigner les traites, les esclavages, leurs abolitions et leurs héritages. Afrique, Amériques, Europe, perspectives globales (L’Harmattan, 2021) ; avec Dulucq, Sophie, Lambert, David, Enseigner les colonisations et les décolonisations (Canopé, 2016).

Pascale Goetschel,
Université Paris 1/CHS
Pascale.Goetschel@univ-paris1.fr

Pascale Goetschel est professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre du Centre d’histoire sociale des mondes contemporains (CHS). Ses recherches portent sur la culture, la société et la politique en France et dans les pays francophones (XIXe-XXe siècles). Elle est l’auteure de plusieurs livres et articles. Son dernier livre est Une autre histoire du théâtre. Discours de crise et pratiques spectaculaires. France, xviiie–xxie siècle (CNRS Éditions, 2020).

Louise Guttin-Vindot,
Sciences Po Paris
louise.guttinvindot@sciencespo.fr

Louise Guttin-Vindot est doctorante à l’Institut d’études politiques, au sein de l’école doctorale de Sciences Po (Paris). Sa thèse « Réparer la guerre d’Algérie ; indemnisation et statut de victime (France, de 1954 à nos jours) » est co-dirigée par Guillaume Piketty et Sylvie Thénault.

Yukiko Koga,
Yale University
yukiko.koga@yale.edu

Je suis maîtresse de conférences en anthropologie à l’Université de Yale, spécialiste dans les domaines de l’économie politique, de l’anthropologie juridique, de l’histoire et de la mémoire, des relations post-coloniales et post-impériales en Asie de l’Est, avec expérience de recherche sur le terrain en Chine et au Japon pendant maintenant un quart de siècle. Mes recherches explorent les paysages moraux émergents pour la prise en compte tardive du fait colonial en Asie de l’Est alors que les générations contemporaines se débattent avec l’histoire du colonialisme, de la migration forcée et de l’esclavage, des décennies après la fin officielle de la violence impériale japonaise. J’ai reçu mon doctorat en Anthropologie de Columbia University, un M.A. in Political Science de la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs at Syracuse University, et un Bachelor of Laws (LL.B.) de Keio University in Tokyo. Je suis l’auteure de Inheritance of Loss: China, Japan, and the Political Economy of Redemption after Empire, qui a remporté deux prix (American Anthropological Association). Le livre explore de manière ethnographique comment l’introduction de l’économie de marché en Chine à crée une nouvelle dynamique concernant le passé contesté mais sous-exploré par les Chinois et les Japonais. Je travaille actuellement sur un livre intitulé Post-imperial Reckoning: Law, Redress, Reconciliation in the Unmaking of Empire et qui décrit un changement radical effectué au cours du dernier quart de siècle par des citoyens ordinaires cherchant une réparation légale pour la violence impériale japonaise par des moyens inattendus.

Christine Lévy, Université Bordeaux Montaigne/CRCAO
levylundchristine@gmail.com

Christine Lévy est maîtresse de conférences à l’Université Bordeaux-Montaigne. Christine travaille sur la globalisation et les défis du féminisme transnationale au Japan. Parmi ses publications : “Genre et modernité au Japon”: la Seitô (1911-1916) et “la femme nouvelle” (PUR, 2014). “Comfort Women” of the Imperial Japanese Army: Political Issue and Gender Memory.

Clémence Maillochon, Université de Haute-Alsace/EASTCO
clemence.maill@gmail.com

Clémence Maillochon est doctorante en histoire contemporaine à l’Université de Haute-Alsace, basée à l’Université de Polynésie Française dans le cadre du programme de recherche « Ecrire l’histoire du Centre d’Expérimentation du Pacifique » de la Maison des Sciences de l’Homme du Pacifique. Issue d’une formation de journaliste-reporter d’image, elle se rend pour la première fois en Algérie en 2017 puis commence à enquêter sur les essais nucléaires, avant de s’orienter vers la recherche lors d’un master de géopolitique où elle se spécialise sur les questions de défense. Ses premières recherches, menées dans le Sahara algérien en 2019, l’ont conduite à se questionner sur la notion d’injustice environnementale, de colonialisme nucléaire, ainsi que sur la fonction des réseaux antinucléaires dans l’affirmation politique et identitaire de populations autochtones vivant à proximité des sites d’expérimentations. Elle collecte des archives militantes et étatiques afin de documenter les liens entre militants polynésiens, algériens et métropolitains afin d’identifier les passeurs qui contribuent à créer des ponts entre les communautés. Ses recherches actuelles portent sur les réseaux transnationaux contre les essais français, la circulation d’idées et de pratiques militantes et la nucléarité coloniale en Afrique et en Océanie dans le cadre de régimes d’exceptions.

Martino Oppizzi,
École française de Rome
martinosem@hotmail.it

Membre de l’Ecole française de Rome à partir de l’année 2022-2023, Martino Oppizzi a soutenu sa thèse, « Les Juifs italiens de Tunisie pendant le fascisme (1921-1943) » le 27 novembre 2017, à l’Université Paris 8. Sa recherche a été rédigée sous la direction de Mme Marie-Anne Matard-Bonucci et en cotutelle avec l’Université de Florence, sous la co-direction de M. Nicola Labanca. Son projet de post-doc, « Après la tempête. La dispersion des Juifs italiens de Tunisie après la Seconde Guerre mondiale (1943-1967) : formes spatiales et mentales », actuellement en phase de rédaction, a bénéficié entre 2018 et 2020 d’une bourse de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Ses recherches portent sur l’histoire politique et sociale de l’Italie fasciste, les communautés d’émigration en Afrique du Nord, les circuits méditerranéens des Juifs séfarades et les identités nationales et religieuses dans la Tunisie coloniale.

Tièmeni Sigankwé, Centre national d’éducation (Yaoundé-Cameroun)
tiemeni.sigankwe@gmail.com

Chercheur au CNE et doctorant en histoire à l’Université de Yaoundé I, j’achève une thèse sur « La mémoire anticoloniale au Cameroun (1960-2020) ». Je mène actuellement des recherches pour la publication d’un livre sur « La question des usages du passé au Cameroun ». Voici quelques-unes de mes publications sur la problématique de la mémoire anticoloniale au Cameroun : (2018) « Mémoire nationaliste versus mémoire colonialiste. Réflexion sur un paradoxe camerounais ». Socio-anthropologie n° 37 : p. 123-135. (2018) « Quand le musée théâtralise la vérité d’État : la mémoire nationaliste à l’épreuve du Musée National de Yaoundé », In Flore Garcin-Marrou, François Mairesse et Aurélie Mouton-Rezzouk, Des lieux pour penser. Musées, théâtres, bibliothèques. Paris, ICOM-ICOFOM : p. 275-280. (2017) « Les chutes de la Métché au Cameroun : site de massacres coloniaux et non-lieu de mémoire ». Communication au Colloque international "Mémoires des massacres au XXè siècle". Mémorial de Caen : 22-24 novembre 2017. (2017) « Boko Haram, nouvelle version maquis du maquis upéciste ? », in François Wassouni et Abel Gwoda, Regards croisés sur Boko Haram au Cameroun. Yaoundé, Les éditions du Schabel : p. 269-288.

Mélanie Toulhoat, IHC-NOVA FCSH/IN2PAST
melanie.toulhoat.2020@gmail.com

Mélanie Toulhoat est historienne, chercheuse post-doctorante en histoire contemporaine du Brésil, du Portugal et des Pays Africains de langue officielle portugaise (PALOP). Elle est docteure en histoire de l’Université Sorbonne Nouvelle et de l’Université de São Paulo (2019), lauréate du prix de thèse 2020 des Presses de la Sorbonne Nouvelle. Sa thèse de doctorat porte sur l’analyse de diverses formes d’humour graphique publiées dans la presse indépendante, sous le régime militaire brésilien (1964-1985). Affiliée à l’Institut des mondes Africains (IMAF) en 2020-2021 dans le cadre d’un premier contrat post- doctoral obtenu au sein du LabEx HASTEC de l’Ecole pratique des hautes études (EPHE Paris), elle est membre scientifique de la Casa de Velázquez – Ecole des hautes études hispaniques et ibériques (EHEHI) en 2021-2022. Elle intègrera l’Institut d’histoire contemporaine de l’UniversitéNova de Lisbonne en septembre 2022 en tant que « Chercheuse Junior » (« Investigadora Júnior ») (Concours de soutien à l’emploi scientifique de la Fondation Sciences et Technologie du Portugal - CEEC-FCT). Ses recherches actuelles portent sur des projets d’éducation populaire et d’alphabétisation pour adultes développés en Guinée-Bissau après l’Indépendance, par un ensemble d’actrices et d’acteurs militant(e)s à l’échelle nationale et internationale. Elle est également présidente de l’Association pour la recherche sur le Brésil en Europe (ARBRE) et membre de la coordination du projet international d’histoire publique et numérique « História da Ditadura ».

Marion Bertin,Université d’Avignon/Centre Norbert Elias
marionbbertin@gmail.com

Marion Bertin est Attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en muséologie à l’Université d’Avignon et chercheuse au Centre Norbert Elias (UMR 8562). Elle est docteure en anthropologie de La Rochelle Université et diplômée de Troisième cycle en histoire de l’art et muséologie de l'École du Louvre. Ses recherches portent sur les circulations et les valeurs des objets océaniens dans les collections privées et publiques depuis les années 1980. Elle est également membre élue du conseil d'administration du Comité international pour la Muséologie (ICOFOM) et membre de l’association CASOAR, récipiendaire de la résidence INHALab à l'Institut national d'Histoire de l'art (INHA) en 2022.

Andrea Brazzoduro, Università di Napoli L’Orientale/Maison française d’Oxford
andrea.brazzoduro@unior.it

Andrea Brazzoduro enseigne l’histoire sociale à l’Université de Naples L’Orientale. Ses intérêts de recherche comprennent : la décolonisation (en particulier la France du XX siècle, l’Algérie et les Global 1960s), l’histoire des représentations et des usages sociaux du passé (memory studies, oral history et épistémologie), la théorie critique et les études postcoloniales (surtout par rapport au contexte méditerranéen et aux relations entre la France, l’Algérie et l’Italie, dans le présent et dans le passé). Il a publié de nombreux articles sur ces sujets (en anglais, français et italien). Parmi ses publication récentes : « ’Bandung capitale del mondo’. Il 1960, l’Algeria e il tempo dell’Africa », Annale AAMOD, n° 22, 2022 ; « La Francia e la guerra d’Algeria. Il ‘Rapporto Stora’ tra uso politico del passato e conflitti del presente », Storica, n° 78, 2021 ; « ‘Se un giorno tornasse quell’ora’. La nuova sinistra tra eredità antifascista e terzomondismo », Italia contemporanea, n° 296, 2021 ; « Algeria, Antifascism, and Third Worldism : An Anticolonial Genealogy of the Western European New Left (Algeria, France, Italy, 1957-1975) », The Journal of Imperial and Commonwealth History, n° 5/48, 2020 ; « La France en guerre dans le second XXe siècle: Représentations et mémoires contemporaines (2000-2017) », dir. avec F. Théofilakis et A. Bernou, Guerres mondiales et conflits contemporains, n° 276, 2019. Avant de rejoindre L’Orientale, Andrea a eu de contrats de recherche et d’enseignement à l’École des hautes études en sciences sociales (Paris), the Maison méditerranéenne de sciences de l’homme (Aix-en-Provence), au Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Sorbonne), à l’University of Oxford, à Ca’ Foscari University of Venice et à l’Université de Turin. La qualité de son travail a été reconnue par des bourses internationales, dont une bourse Max Weber à l’EUI, une bourse Fernand Braudel (MCA-FP7), et deux bourses Horizon2020 Marie Skłodowska-Curie. Son nouveau projet de recherche porte sur l’impact des luttes anticoloniales dans la généalogie des global 1960s. Le projet aborde « l’histoire culturelle du politique dans une perspective globale, englobant des événements, des acteurs et des réseaux locaux, nationaux et transnationaux.

Maud Delevaux, Université Paris Nanterre/IFEA
maudelevaux@gmail.com

Maud Delevaux est docteure en ethnologie de l’Université Paris Nanterre et chercheure affiliée à l’IFEA (UMIFRE 17 CNRS/MAEDI-USR 3337 América latina). Elle est l’auteure d’une recherche sur les processus de construction des représentations et des narratives identitaires de la population afro-descendante du Pérou. Actuellement, elle étudie les circulations et les réappropriations des pratiques, discours, idéologies et symboles de la militance afro-féministe entre l’Amérique latine et l’Espagne.

Giulia Fabbiano,
Aix-Marseille Université
giulia.fabbiano@univ-amu.fr

Giulia Fabbiano est maîtresse de conférence en anthropologie à Aix-Marseille Université, membre de l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (Idemec, UMR 7307) et de la core-team de l’ERC-CoG Drafting and Enacting the Revolutions in the Arab Mediterranean. In Search for Dignity – from the 1950’s until today (DREAM) sous la direction de Leyla Dakhli. Elle a soutenu une thèse sur les narrations identitaires et mémorielles postcoloniales en France, publiée sous le titre Hériter 1962. Harkis et immigrés à l’épreuve des appartenances nationales (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2016). Depuis, ses recherches se concentrent sur les usages du passé dans les pratiques de mobilité dans l’espace méditerranéen ainsi que dans les expériences de vie ordinaire dans l’Algérie contemporaine. Elle a participé à l’écriture collective de L’Esprit de la révolte. Archives et actualité des révolutions arabes (Éditions du Seuil, 2020) et récemment co-dirigé Cheminements révolutionnaires. Un an de mobilisations en Algérie 2019-2020 (Éditions du CNRS, 2021) et Algérie coloniale. Traces, mémoires et transmissions (Cavalier Bleu, 2022).

Maria Gravari-Barbas,
Université Paris 1
Maria.Gravari-Barbas@univ.paris1.fr

Maria Gravari-Barbas est professeure de géographie culturelle et sociale à Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis 2008 elle dirige l'EIREST (Equipe Interdisciplinaire de Recherches sur le Tourisme), un laboratoire de recherche dédié aux études du tourisme réunissant des chercheurs en géographie, anthropologie, économie, sciences de gestion, histoire, histoire de l’art. Elle coordonne la Chaire UNESCO et le réseau UNITWIN-UNESCO "Culture, Tourisme, Développement" qui réunit 30 universités dans le monde. Elle pilote le Comité sur le Patrimoine Culturel de l’Alliance Européenne UNA Europa réunissant 11 universités européennes. Elle collabore avec le Centre du Patrimoine Mondial de l’UNESCO et l’Institut des Itinéraires Culturels du Conseil de l’Europe. Elle est l'auteur de plusieurs livres et articles liés au tourisme, à la culture et au patrimoine, avec un accent particulier sur la gentrification, le tourisme et la patrimonialisation des espaces urbains. Parmi ses travaux: Tourism and architectural simulacra, Routledge, (2021) ; Tourism Dynamics in Everyday Places: Before and After Tourism, Routledge, 2021; A research Agenda for Heritage Tourism, Elgar (2020), Le patrimoine mondial, Mise en tourisme, mise en images, L’Harmattan (2020), Lieux ordinaires, avant et après le tourisme, PUCA (2018), Tourism and Gentrification in Contemporary Metropolises. International Perspectives, Routledge (2017), World Heritage Sites and Tourism. Global and Local Relations, Routledge (2017).

Miriam Hernández Reyna, UNAM-Mexique et Université Paris 1/CHS
myryam.hr@gmail.com

Spécialiste des mémoires postcoloniales et des politiques mémorielles, Miriam Hernandez Reyna a soutenu en 2020 un doctorat en histoire contemporaine à Paris 1 : « D’ancêtres de la nation à victimes ancestrales : les indigènes du Mexique et la construction d’une mémoire historique pour la reconnaissance de la pluralité culturelle (1968-2001) ». Ses recherches abordent les réécritures du passé colonial en Amérique Latine, en lien avec la mise en place des modèles politiques de nation pluriculturelle et d’État interculturel. Actuellement chercheure postdoctorale à l’Universidad Nacional Autónoma de México, elle travaille sur l’apparition et le développement des mémoires anticoloniales du temps présent dans un contexte mondial marqué par des débats sur les responsabilités historiques vis-à-vis des passés coloniaux. Ses recherches abordent notamment les cas des controverses entre l’Espagne et le Mexique à propos de la conquête de 1521 et de la Vice-royauté de la Nouvelle Espagne, maintenu pendant trois siècles. Ses travaux sont menés également dans plusieurs projets internationaux : IRN HISTEMAL : Histoire du temps présent, mémoire et émotions en Amérique Latine et Espagne (IHTP/ CNRS, Université Paris 8), IBERCONCEPTOS : proyecto iberoamericano de Historia Conceptual (plusieurs pays latinoaméricains et Espagne), et Réseau de recherche « Repenser la conquête des Amériques, XVIe-XXIe siècle » (Institut National d’Anthropologie et Histoire, Mexique). Parmi ses publications : Repenser la Conquête de l’Amérique, Réflexions sur un évènement fondateur, L’Harmattan, Université de Guadalajara, 2022 ; « La commémoration du Ve centenaire de la conquête du Mexique : premières approches sur la mémoire contemporaine d’un évènement lointain », Caravelle, No. 118 ; « Ser o no ser indígena: oscilaciones identitarias en la interculturalidad de Estado en México”, The Journal of Latin American and Caribbean Anthropology, Vol. 26, 2021 ; « Memoria histórica y diversidad cultural: un nuevo imaginario sobre el pasado indígena para un futuro posible », Cambios y permanencias, 2017; « Les politiques interculturelles au Mexique : du révisionnisme historique à une nouvelle histoire officielle ? », Conserveries mémorielles, No. 20,2017 [en ligne].

Anne Joly,
La Contemporaine
anne.joly@lacontemporaine.fr

Chargée de mission pour la recherche à La contemporaine

Xinyu Li,
Université Paris 1
komslee@gmail.com

Xinyu Li, architecte HMONP et urbaniste, doctorant en aménagement à l’Eirest, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et en géographie à l’Université Complutense de Madrid. Ses recherches portent sur le patrimoine dissonant, la patrimonialisation et la touristification des quartiers historiques, avec un intérêt particulier pour les espaces anciens concessionnaires en Chine.

Gianmarco Mancosu,
University of London
gianmancosu@gmail.com

Gianmarco Mancosu est boursier postdoctoral de la British Academy à la School of Advancesd Study, University of London. Il a obtenu son premier doctorat en histoire coloniale italienne à l’Université de Cagliari (2015), puis il a soutenu avec succès sa deuxième thèse de doctorat à l’Université de Warwick (2020). Il a été chercheur au Centre for the Study of Cultural Memory (School of Advanced Study, University of London, 2018), et research assistant pour le projet « The Dialectics of Modernity. Modernism, Modernization, and the Arts Under European Dictatorships » (University of Manchester, 2017). Il a publié de nombreux articles sur l’histoire et la culture coloniales italiennes, la production cinématographique sur l’empire fasciste et la décolonisation, la présence postcoloniale des communautés italiennes en Afrique et les souvenirs et héritages du colonialisme dans l’Italie moderne et contemporaine. Il est l’auteur de l’ouvrage Vedere l’impero. L’Istituto Luce e il colonialismo fascista (Mimesis, 2022).

Christelle Rabier, EHESS/Cermes3
christelle.rabier@gmail.com

 

Christelle Rabier est maîtresse de conférences à l’EHESS (site Marseille). Spécialiste d’histoire économique et comparée de la médecine à l’époque moderne, elle a développé une réflexion sur l’histoire comparée et matérielle des sciences sociales et sur l’histoire coloniale de l’information savante, à la fois dans son enseignement et dans ses publications, qu’elle a présentée dans « Pour une approche féministe et décoloniale des sciences sociales », la position de son habilitation à diriger les recherches soutenue en avril 2021. Elle a dirigé plusieurs collectifs ou numéros de revues engagés avec une pratique personnelle de l’histoire comparée, comme « Traduire et introduire les sciences sociales d’Asie orientale », hors série 2017, Tracés. Revue de sciences humaines, 2017, dont elle signe l’éditorial ; avec Marie-Luce Rauzy, Typographies ! La forme solide du savoir, ENS Éditions (à paraître, printemps 2023)

Thaís Tanure, Université
Paris 1/CHS/Labex Dynamite
thais.tanure@univ-paris1.fr

Thaís Tanure est historienne, membre du Centre d’Histoire Sociale des Mondes Contemporains et du Laboratoire d’Excellence Dynamiques Territoriales et Spatiales (Labex Dynamite). Doctorante contractuelle et chargée de cours à Paris 1, Thaís Tanure prépare une thèse sur la patrimonialisation de l’esclavage à Nantes et à Rio de Janeiro (1983-2019) sous la direction de Pascale Goetschel. Ses recherches portent sur les processus de patrimonialisation et de mémorialisation de la traite atlantique et de l’esclavage colonial dans une perspective transatlantique et internationale, ainsi que sur l’histoire des cultures afro-atlantiques. Elle a obtenu plusieurs bourses internationales, notamment du Labex Dynamite, de l’Institut Camões (Portugal), de la Cátedra Jaime Cortesão (São Paulo - Brésil), de la Commission brésilienne pour le développement de la recherche scientifique (CAPES). Thaís Tanure a été lauréate du concours “Nouveaux chercheurs” au Musée Mémorial Minas Gerais (Brésil) pour lequel elle a conçu et organisé l’exposition Voix atlantiques (2019-2020) portant sur la trajectoire de deux personnes mises en esclavage persécutées par l’Inquisition portugaise. À cette occasion, elle a organisé plusieurs séminaires dédiés à l’histoire et la mémoire de l’esclavage, notamment Dialogues atlantiques (2020). Parmi ses publications : « Entre mers et altérités : un mourisco caché dans les galères portugaises du XVIIe siècle », Faces de Clio, vol. 6, nº. 11, juin 2020 [en ligne] ; « L’Inquisition ou la captivité ? La trajectoire de deux esclaves bannis par le Saint Office portugais », Temporalidades, vol. 9, 2017.

Olga Vanegas-Toro, La contemporaine
olga.vanegas-toro@lacontemporaine.fr

Bibliothécaire à La contemporaine

Seb Chris Xinyu
Yue Clemence Gianmarco
Sarah Martino Christelle
Rausch Tiemeni Thais
Sylvie Melaie olga
Zimmerman
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